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Mardi 16 novembre 2021 - 20h

THÉÂTRE de CHARLEVILLE-MEZIERES

ELINA DUNI & ROB LUFT
feat. Fred Thomas et Matthieu Michel
"LOST SHIPS"


photo ©Nicolas Masson/ECM Records

Elina Duni : voix
Rob Luft : guitare electrique
 Fred Thomas : piano/batterie
Matthieu Michel : bugle

tcm

en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières

Réservations : Théâtre 03 24 32 44 50

Tarif plein : 21€, Adhérents CAJ, abonnés théâtre : 18€, - de 26 ans, demandeurs d'emploi : 13€

 

L 'accueil du public se fera dans le respect du protocole imposé par la crise sanitaire :  présentation du  pass sanitaire,   placement non numéroté soumis aux indications des ouvreurs et port du masque lors  des  déplacements.

 

Réservations en ligne : https://web.digitick.com/elina-duni-rob-luft-concert-theatre-de-charleville-mezieres-nn-16-novembre-2021-css5-thcharlevillemezieres-pg101-ri8074997.html

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Depuis son premier concert à l'Auditorium du CRD en 2010, on rêve de la voir sur la scène du Théâtre. Après plusieurs rendez-vous manqués, Elina Duni nous revient, avec un nouveau quartet.

La chanteuse originaire de Tirana et basée à Londres a signé un nouvel album, « Lost Ships », sur le prestigieux label allemand ECM.
Elina Duni y met à l'honneur le répertoire traditionnel des Balkans et du bassin méditerranéen, en incorporant des compositions personnelles co-écrites avec l'excellent guitariste londonien Rob Luft (BBC New Generation Artist 2019-2021). Le duo, qui se connaît depuis quelques années déjà, a choisi, sur ce projet, de s'adjoindre Fred Thomas, aussi doué à la batterie qu'au piano et Matthieu Michel au bugle. Il en résulte des chansons d'amour et d'exil qui nous transportent hors du temps, dans un voyage original et apaisant qui rappelle comme le jazz peut se fondre dans toutes les musiques du monde.

Née à Tirana, Albanie, en 1981, dans une famille d’artistes, Elina Duni monte sur scène pour la première fois à l’âge de cinq ans et chante pour la Radio et Télévision Nationale ainsi que dans divers festivals pour enfants.
En 1992, suite à la chute du régime communiste, elle arrive en Suisse et s’installe avec sa mère à Genève où elle étudie le piano classique et découvre le jazz.
Après divers projets de musique, de films et de théâtre, elle étudie le chant, la composition et la pédagogie à la Haute Ecole des Arts de Berne, section jazz. 
En 2005  elle crée le Elina Duni Quartet avec Colin Vallon au piano, Bänz Oester puis Patrice Moret à la basse et Norbert Pfammatter à la batterie, un retour aux sources musicales qui mêle les chants folkloriques des Balkans au jazz.
Après deux albums "Baresha"  (2008) et "Lume Lume" (2010) chez Meta Records, le quartet publie en 2012 chez ECM «Matanë Malit» (Au délà de la montagne), et  en 2015 « Dallëndyshe » (Hirondelle). Les chansons albanaises se retrouvent ici pleines de légèreté et de rythme et la presse européenne leur réserve un accueil très chaleureux.
En 2014, Elina Duni publie au Kosovo et en Albanie son premier album solo en tant qu’auteur-compositeur « Muza e Zezë » (La Muse noire).

Elle s'associe avec le trompettiste David Enhco et le pianiste Marc Perennoud pour fonder AKSHAM, en compagnie du batteur Fred Pasqua et du contrebassiste Florent Nisse. Le cd éponyme sort en 2019 sur le label Nome.
En 2017,  elle est l’une des lauréates du Prix Suisse de la Musique et entame un duo avec le guitariste londonien Rob Luft.
La création solo « Partir » où Elina s’accompagne à la guitare, au piano et aux percussions, est sortie en album sur ECM en avril 2018 et a trouvé un superbe accueil dans la presse européenne.
En novembre 2020 l'album intitulé "Lost Ships" avec Rob Luft, Fred Thomas et Matthieu Michel a été publié sur ECM.

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Avec ce nouveau disque, le répertoire de chansons d’amour et d’exil qu’Elina Duni et Rob Luft ont initié en 2017 au moment de leur rencontre prend une nouvelle ampleur. En cours de route, la chanteuse helvético-albanaise et le guitariste britannique ont considérablement élargi les dimensions de leur duo en accueillant le bugliste suisse Matthieu Michel et le percussionniste et pianiste britannique Fred Thomas. Tous deux ont contribué de manière significative à faire évoluer le concept global du projet. La crise migratoire était déjà l’un des thèmes principaux explorés dans l’album d’Elina Partir. Il est central de nouveau, notamment dans ses conséquences écologiques. Les influences du disque sont plurielles : “Il y a des chansons qui se réfèrent au passé, avec des sons tirés des folklores albanais et méditerranéens, toujours vivaces aujourd’hui. Mais on voulait aussi explorer d’autres traditions musicales : on trouve des ballades de jazz intemporelles, des chansons françaises, des airs folks américains…” A l’arrivée, en un large éventail de sources musicales et de références, l’album réunit des pièces traditionnelles et des compositions originales, en passant par des chansons rendues célèbres par Frank Sinatra ou Charles Aznavour.


 


Télérama décembre 2020

 


24 heures.


Citizenjazz


Ouest-France Décembre 2020


Jean-Claude Vantroyen- Le Soir.be

ELINA DUNI – « LOST SHIPS »
UNE COHÉRENTE ET SAINE RESPIRATION

"En dix ans, elle s’est patiemment fait une place dans l’espace ouvert du jazz européen, en compagnie d’un quartette qui habillait avec soin son chant inspiré. Puis, elle s’est lancée dans une aventure solitaire, heureuse libération musicale. Désormais, entourée de nouveaux instrumentistes, notamment le guitariste Rob Luft, la chanteuse albanaise nous offre un magnifique nouvel album : Lost Ships
Loin de naviguer à la dérive, Elina Duni semble progresser dans son évolution musicale en suivant attentivement le mouvement des étoiles. Et ses disques reflètent le sens et la cohérence de ses intuitions et de ses options esthétiques, bien reliées à la terre. Ainsi, dès l’ouverture italienne de cet enregistrement («Bella Ci Dormi»), on pourrait songer à une femme, émigrée albanaise, adoptant le répertoire traditionnel qui articule son quotidien à Cosenza (en Calabre, au sud de l’Italie), surtout si l’on évoque l’âne et la charrette symbolisant le voyage nomade de son premier album.

Ainsi, lentement, Elina Duni amplifie le spectre de son répertoire, explorant le son et la parole, par-delà les traditions balkaniques, sans les oublier, pour intégrer de belles chansons venues d’ailleurs. Par de fins arrangements, des thèmes de Frank Sinatra ou de Charles Aznavour qui pourraient paraître anachroniques y retrouvent une fraicheur singulière, grâce à son interprétation habitée. Mais, surtout, il y a la continuité de son travail d’écriture. Ses six compositions personnelles, donnent à entendre la maturité musicale et la profondeur de sa poésie, enrichie, par le jeu du pianiste Fred Thomas, du trompettiste Matthieu Michel, et par la sensibilité et la qualité d’écoute du guitariste Rob Luft.
Enregistré en février 2020, par l’ingénieur Gérard de Haro au réputé studio La Buissone, cet album est une sorte de miracle avant virus. Une année plus tard, se perdre dans la musique de Lost Ships est une saine alternative, une respiration
."
FRANCISCO CRUZ    Sondumonde .fr

 

"Sorti juste à temps pour figurer sur les listes des meilleurs albums de 2020, Lost Ships de la chanteuse albano-suisse Elina Duni et du guitariste britannique Rob Luft est un chef-d'œuvre de paroles et de musique d'une beauté exquise et d'une complexité émotionnelle, réalisé par deux des talents les plus distinctifs de la scène européenne. Passionné et grave, serein et désolé, c'est une sorte de suite à "Partir", l' album précédant d'Elina Duni, sorti en 2018 chez ECM, et acclamé par la critique.

Partir évoquait la découverte de la crise humanitaire qui balayait alors (comme aujourd'hui) l'Europe alors que les réfugiés d'Afrique et du Moyen-Orient se dirigeaient vers le nord à la recherche de vies meilleures. Lost Ships, un autre recueil de chansons sur l'amour et l'exil - cette fois-ci une moitié de compositions originales, co-écrites par Duni et Luft - revient sur ce thème, en intégrant également les préoccupations environnementales. Le titre fait référence au nombre inadmissible de petits bateaux qui coulent alors qu'ils traversent la Méditerranée et la Manche en transportant des réfugiés, et au nombre inconnu de vies qui ont été (et continuent d'être) perdues.

L'album est composé de six originaux, quatre chansons traditionnelles d'Albanie, d'Italie et des États-Unis, et deux reprises, "Hier Encore" de Charles Aznavour et "I'm A Fool To Want You" de Frank Sinatra, Jack Wolf et Joel Herron. Fidèle à l'orientation anti-nationaliste de Lost Ships, Duni chante en quatre langues - anglais, albanais, français et italien - et la traduction des paroles non anglaises figure dans le livret du CD. Le duo est rejoint par le bugliste suisse Matthieu Michel et le multi-instrumentiste britannique Fred Thomas au piano et à la batterie. (Pour en savoir plus, consultez cette interview qu' Elina Duni et Rob Luft ont donnée à l'AAJ en novembre 2020).

Dans leur note de couverture, Elina Duni et Rob Luft observent que, malgré la gravité que l'on retrouve dans une grande partie du matériau, il y a une légèreté qui imprègne tout. Ils concluent avec une ligne de "Lux", l'un de leurs originaux : "Dans chaque larme, il y a une lumière qui se montre" Et c'est ainsi. Rob Luft a déjà gravé l'un des grands albums de 2020 avec son deuxième disque en nom propre, Life Is The Dancer . En voici un autre. Un véhicule parfait pour faire la transition vers une nouvelle année meilleure, espérons-le."

By All About Jazz
December 4, 2020

 

Discographie :


Lost Ships ECM 2020


Partir ECM 2018


Aksham Nome 2019


Dallëndyshe ECM 2015


Matanê Malit
ECM 2012


Lume Lume Meta Records 2010


Baresha Meta Records 2008

En Albanie et au Kossovo :


Muza e Zeze, 2014


I kalter, 2009

Biographies des musiciens :

Rob Luft

Rob Luft est un guitariste de jazz londonien primé, âgé de 26 ans, dont la virtuosité a été comparée à celle des légendes de la six cordes John McLaughlin, Al Di Meola et Paco De Lucia. Loué par le Times pour ses prestations avec le National Youth Jazz Orchestra en 2015, qui a déclaré qu'il était destiné à "réaliser de grandes choses dans le futur", Ro Luft a ensuite reçu le prix Kenny Wheeler 2016 de l'Académie royale de musique, ainsi que le 2e prix du Concours de guitare de jazz de Montreux 2016 ..Son premier album, "Riser", est sorti sur Edition Records en 2017 et a été largement salué par la critique des médias de jazz européens. John Fordham a écrit dans The Guardian que c'est "un début très sophistiqué, mais étant donné les réalisations de Luft depuis son adolescence, nous aurions dû l'entendre venir". Suite au succès de son premier album, Rob Luft a été nominé pour une série de prix : "Breakthrough Act" aux Jazz FM Awards de 2018, "Instrumentalist of the Year" aux Parliamentary Jazz Awards de 2018 et "Instrumentalist of the Year" aux Jazz FM Awards de 2019. Dans son jeu original et haut en couleurs, il incorpore les riffs de l’Afrique de l’Ouest, le folk celtique, les textures minimalistes et trouve ainsi dans le chant d’Elina Duni une partenaire idéale.

Le deuxième album très attendu de Rob Luft, "Life is the Dancer", est sorti en avril 2020 et a été salué par la critique.


Fred Thomas

Fred Thomas est l'un des multi-instrumentistes et compositeurs/arrangeurs/producteurs les plus recherchés de Londres. Membre du collectif F-IRE, il s'est récemment lancé dans une trilogie d'enregistrements de J.S. Bach qui sera publiée sur ECM, The Silent Howl et Odradek Records.
Parmi ses autres projets, citons The Beguilers, un sextet qui interprète ses poèmes ; son Polyphonic Jazz Band, un quintette avec Martin Speake qui explore la polyphonie improvisée ; un trio avec Maurizio Ravalico et l'acteur Gary Cooper qui oppose la musique improvisée pour piano préparé et percussion à des poèmes en prose ; un enregistrement en cours d'interprétations contemporaines du Codex Chantilly médiéval ; un duo avec son père violoniste Peter Thomas ; et un hommage à Richard Wagner avec le pianiste de jazz Liam Noble.
Fred Thomas a joué ou collaboré avec une grande variété d'artistes, dont Jordi Savall, Jarvis Cocker, Ethan Iverson... ainsi qu'avec les maisons de disques Harmonica Mundi et Realworld. Il a travaillé au National Theatre et a fait des tournées mondiales avec le Filter Theatre et en tant que directeur musical avec le Shakespeare's Globe.

 

Matthieu Michel

Matthieu Michel fait partie depuis longtemps des musiciens suisses de jazz les plus unanimement reconnus et respectés.
Après ses débuts dans les classes de jazz du Conservatoire de Fribourg, Matthieu Michel étudie la trompette à Vienne, puis à Berlin, avec Americo Bellotto. Concepteur de sept disques sous son nom propre, il se trouve engagé sur plus de cent cinquante enregistrements, aux côtés des plus grands noms du jazz, de Richard Galliano à Ornette Coleman, de Fred Frith à Jeff Hiersfield, en passant par Toots Thielemans, Michel Legrand, Clark Terry, Phil Woods, Kenny Werner, David Taylor, le Vienna Art Orchestra de Mathias Ruegg et une multitude de musiciens qu’il serait trop long de détailler ici.

Il y a tout d’abord ce son, cette voix reconnaissable entre toutes, que ce soit à la trompette ou au bugle. Puis aussi ce phrasé, ce sens mélodique hors du commun, qui font de Matthieu Michel l’un des musiciens les plus sollicités d’Europe, imprimant sa marque personnelle autant de délicatesse que d’autorité. Car c’est là que réside probablement sa force : dans cette faculté d’emmener l’auditeur dès la première note, de le plonger immédiatement dans un univers musical unique et envoûtant.
Le très officiel Office Fédéral de la Culture helvétique l’a consacré comme l’un des grands trompettistes-buglistes du jazz européen.

 

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