Réservations: Gillet Musique

03 24 33 05 27

A partir du 5 novembre

tarif


YOUN SUN NAH QUINTET

Mardi 15 Novembre

Auditorium E.N.M.D.

CHARLEVILLE-MEZIERES


Youn Sun Nah: voix

 

 

 

Photos: Fred Thomas

 

Pour en savoir plus sur Youn Sun Nah:

 


Benjamin Moussay: piano

Yoni Zelnik: contrebasse

David Georgelet: batterie

David Neerman: vibraphone


YOUN SUN NAH QUINTET


La jeune chanteuse coréenne Youn Sun Nah risque fort de faire parler d'elle : après l'enregistrement d'un deuxième album en France, " So I am ", justement encensé par la critique, elle a brillamment remporté les " Jazz à Juan Révélations ", ce qui lui a valu de se produire sur la grande scène du célèbre Festival de Juan-Les-Pins l'été dernier. Et non seulement elle a remporté ce concours, mais elle a obtenu l'unanimité des voix, ce qui ne s'était jusqu'alors jamais vu !
En témoigne la chronique enthousiaste de Renaud Czarnes dans la revue Jazzman de mai 2005 : " Tous les membres du jury sont encore sous le choc. La chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah a brillamment remporté la troisième édition des " Jazz à Juan Révélations " qui s'est déroulée au cours du week-end de Pâques à Antibes. La chanteuse, née à Séoul en 1976, a ému aux larmes nombre de spectateurs. Qui d'autre qu'elle aujourd'hui, dans le jazz vocal féminin, peut à ce point exceller dans les nuances les plus infimes ou les éclats de voix tonitruants ? Plus subtile et délicate que les uns, plus puissante que les autres : telle est Youn Sun Nah. Elle seule peut faire chavirer les cœurs les plus durs, sur un répertoire sublime de compositions originales qu'elle chante en coréen, en anglais ou en hébreux (sur certains thèmes de son contrebassiste d'origine israélienne, Yoni Zelnik) "

Cette consécration est le fruit de plusieurs années de travail régulier avec un groupe composé de jeunes talents de la scène jazz française : Le batteur David Georgelet et le bassiste franco-israélien Yoni Zelnik, compagnons de ses débuts ; le vibraphoniste franco-britannique David Neerman, greffe indispensable à l'éclosion du quintet, et le pianiste Benjamin Moussay. Tous ces musiciens sont basés à Paris et constituent le meilleur orchestre de jazz qu'elle puisse avoir car il a la qualité des meilleurs groupes : une cohésion née d'une expérience commune, construite dans le temps et soudée par les amitiés et la vie de groupe vécue dans les tournées. Une connivence précieuse qui prend toute sa mesure avec ces atmosphères intimistes que le groupe aime explorer avec des instrumentations restreintes en duo ou trio.

Youn Sun Nah partage depuis 1995 sa vie et sa carrière entre la Corée et la France.
Déjà signataire de deux disques solos à Séoul publiés sur sa propre structure de production, Bis Music (distribution Sony Music), elle publie également des enregistrements, dans une veine plus jazz en France.
Apres " Light For The People en 2002, "So I Am…", sorti en 2004, est le deuxième album du quintet de Youn Sun Nah. Pour ce nouvel opus, Youn Sun Nah chante en anglais et en coréen, comme à son habitude, mais aussi en hébreux, ce qui est une nouveauté.
D'autre part, tous les morceaux sont des compositions originales des membres du groupe. Une démarche qui n'écarte pas les standards du répertoire du groupe mais qui répond au désir d'affirmer sa personnalité. C'est peut être ce qui lui donne ce caractère si personnel, et qui lui permet d'échapper à la banalité.
La musique du quintet va à l'essentiel, fuit l'épate et privilégie l'expression de l'imaginaire du groupe en parcourant une vaste gamme d'émotions : tendresse, sensibilité, audace et parfois mystère. Un jazz à la fois minimaliste et ambitieux qui, tantôt s'inspire du silence, tantôt repose sur l'énergie physique du groupe supportée par des éléments rythmiques ou des arrangements plus contemporains. Un mouvement qui se nourrit du caractère cosmopolite du groupe et repose sur la diversité des cinq partenaires. Des influences pour le moins variées qui nous transportent de l'occident à l'orient, en évitant l'écueil du cliché. Youn Sun Nah n'est encore qu'au début de sa carrière mais elle développe déjà, avec ses musiciens, un univers singulier. Une démarche centrée autour de la chanteuse mais où chacun prend part au projet. Une musique qui révèle une belle osmose permettant à chacun des musiciens de déployer ses qualités.

CE QUE LA PRESSE EN DIT…. :

 

'Loin des sentiers battus, une voix originale.
L'album de la chanteuse coréenne Youn Sun Nah est un ovni enthousiasmant dans l'univers du jazz.'
Yann Plougastel - Le Monde- Samedi 23 Octobre 2004

'Après 'Light For The People' (In Circum Girum, Socadisc, 2002) qui avait attiré sur elle l'attention, voici le second opus français de la chanteuse et don quintette. Il confirme son originalité et les qualités vocales - large tessiture, maîtrise d'une impressionnante palette de timbres et de couleurs - qui la placent d'emblée en marge de la cohorte des vocalistes envahissant le marché actuel. La jeune carrière de Youn Sun Nah a ceci de particulier qu'elle se déroule sur deux fronts, sa Corée natale où elle a déjà publié deux disques en solo et la France où elle a étudié le jazz et rencontré les musiciens qui l'accompagnent ici. Cette double culture où elle eût pu s'écarteler lui fournit à l'inverse un vaste champ qu'elle explore avec une louable sobriété, fuyant tous les effets d'emphase pour viser à l'essentiel. Pas de standards, cette aune à laquelle se mesurent d'ordinaire les chanteuses, mais des pièces originales qu'elle signe ou co-signe avec l'un ou l'autre des membres de son groupe et qu'elle interprète en anglais et en coréen, voire en hébreu. Démarche audacieuse rendue possible par la cohésion d'un ensemble capable de créer des atmosphères intimistes, des climats où elle se meut avec aisance et fluidité. Mieux qu'une promesse, la confirmation d'un vrai talent auquel on est d'autant plus sensible qu'il s'épanouit à l'écart du clinquant et du tamtam médiatique.'
Jacques Aboucaya - Disque d'Emoi - Jazz Magazine - Octobre 2004

'…L'intelligence de Youn Sun Nah est de se tenir à l'écart du jazz, des fantasmes qu'éveillent l'expressivité noire américaine, le message et les notes bleues du blues, l'improvisation et la virtuosité instrumentale, les standards, le folklore des clubs, la féminité caricaturale de la veine glamour. Du jazz, Youn Sun Nah retient une discipline (placement, mise en place, justesse des effets), une musicalité là où souvent la chanson est plus un art de diseur, l'inventivité des partitions, la complicité intime de ses musiciens qui contribuent au répertoire.(…) Doit-elle à son héritage coréen le sens du détail ? (…) Elle rejoint, en tous cas, l'art de la chanson par la grande porte, celle de la densité et de la concision. 'Telle je suis…'. N'est-ce pas la meilleure façon d'être juste ?'
Franck Bergerot - **** - Jazzman - Octobre 2004

'Atypique et troublante, la chanteuse coréenne, entourée de jeunes talents de la scène jazz hexagonale, pose sa voix ailée, entre cris et chuchotements, sur des compositions du groupe." So I Am", deuxième album très réussi : raffiné, intimiste.'
Dominique Queillé - Libération - 1er octobre 2004

'…Il ne s'agit pas de chansons, mais de longs paysages sonores étranges et mystiques ponctués d'une présence très marquée de la contrebasse et du vibraphone, et Youn Sun Nah qui balade sa voix en toute liberté. Sa musique est à son image : belle, délicate et raffinée, avec des éléments très modernes, occidentaux tout en restant profondément ancrés en Asie.'
Sir Ali & Régine Seffal - Nova Magazine - Février 2000

retour page d'accueil