Réservations:

Gillet Musique

03 24 33 05 27

à partir du 3 décembre

tarif plein : 13 €

adhérents CAJ : 10€

étudiants, - de 18ans,
demandeurs d'emploi : 6.50€

Mardi 15 Décembre

20h30

Auditorium ENMD

CHARLEVILLE-MEZIERES


CHRISTOPHE
MARGUET

Quartet

"Résistance Poétique"

Sébastien Texier :
Saxophone alto, Clarinette et Clarinette Basse
Bruno Angelini :
Piano
Mauro Gargano :
Contrebasse
Christophe Marguet :
Batterie



 

 

 

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photo Eric Garault



Parallèlement à une carrière de batteur qui l'a amené à jouer avec les plus grands, et à des collaborations régulières avec Eric Watson, Henri Texier, l'ONJ de Paolo Damiani, Joachim Kühn, Jean-Marc Foltz, Claude Tchamitchian, Yves Rousseau, Christophe Marguet  mène ses projets de leader-compositeur depuis 1993, année de la fondation de son propre trio, avec Sébastien TEXIER et Olivier SENS. Il remporte en 1995, le premier prix d’orchestre au concours de la Défense, ainsi que le premier prix de composition.
Il reçoit le « DJANGO D’OR » (Révélation Espoir Français) et est nommé « TALENTS JAZZ 1998 » (Adami) pour son premier disque en trio "Résistance poétique".

Il s’est produit dans la plupart des grands festivals de Jazz européens et a joué dans de nombreux pays étrangers.
Il a participé à des enregistrements pour des films de Bertrand Tavernier « Ça commence aujourd'hui », musique Louis Sclavis et « Holy Hola », musique d’Henri Texier.
Après différents projets en trio, quartet ou sextet, il reprend le nom de "Résistance Poétique"pour qualifier son nouveau quartet, avec lequel il enregistre son cinquième album en leader. (Choc Jazzman de l'année 2008)

Cet orchestre est le reflet d’une entente et d’une complicité intenses. Une forte volonté rassemble les musiciens, celle d’échanger et de partager une musique d’aujourd’hui à travers laquelle le jazz résonne à plein poumon.
Fruit d’un long travail de maturation, c’est aussi un acte engagé, essentiel et vital, clamant haut et fort avec dignité un chant résistant et poétique.

"Ce n’est pas un hasard si le quartet formé par le batteur de Henri Texier s’appelle « Quartet Résistance Poétique ». Car c’est bien de cela dont il s’agit lorsque l’on écoute cet album.
C’est bien cela qui s’en dégage, une force poétique dès les premières notes, une sorte d’exaltation contenue qui, inexorablement monte au bord de l’âme. Il y a quelque chose de très fort au-delà de la musique elle-même. Quelque chose de mystique peut-être.
Et si « Itrane » veut dire « étoile » en berbère, elle brille ici, dans l’ouverture de cet album au firmament de celle du saxophoniste presque homonyme. Mais cette musique là n’a pas pour vocation de valoriser tel ou tel instrument, tel ou tel musicien (ici tous exceptionnels) mais de raconter une histoire intime qui ne peut que bouleverser parce qu’elle porte réellement en elle sa part d’universalité dans laquelle chacun peut trouver des résonances personnelles. Se l’approprier. A commencer par le quartet imprégné de l’intelligence du texte. Car cette musique voyage, progresse, évolue autour d’histoires émouvantes....

C’est la première fois que Christophe Marguet dans son quartet ajoute un piano à sa formation. Son pari est ici gagnant tant Bruno Angelini y est lumineux, apportant un sens du contraste, du décalage où il n’est pas moins question de poésie mais sous une autre forme, une poésie plus folle, désespérée peut-être. Dès lors et bien loin d’un album de batteur, ce sont les talents d’un compositeur qui signe ici toutes les compositions que nous découvrons avec grâce et beauté. Autour de ces morceaux superbes, la rencontre de ces quatre musiciens provoque alors un choc qui est, vous l’avez compris de l’ordre de l’émotionnel. Si cette musique souvent se murmure, si l’émotion se crie aussi au bord du paroxysme, c’est qu’elle parle fort à l’âme. Et nous bouleverse."
Jean-Marc Gelin - Les Dernières Nouvelles du Jazz

"Du chant avant toute chose, pourrait clamer Christophe Marguet. Programme respecté à la lettre sur Itrane, bel album par l’écriture, mais aussi par l’homogénéité d’un quartet où chaque intervention nourrit la musique plutôt que l’ego. L’expérience du compositeur et la sûreté des musiciens permet une justesse de proportions qui donne à cette musique l’apparence du naturel et la rend accessible à un large public, qu’elles qu’en soient les complexités sous-jacentes."
Laurent Poiget
- Citizenjazz

 



Discographie en leader :


La presse :


1997 / Label Bleu


2000 / Label Bleu


2003 / Label Bleu



2006 / Le Chant du Monde - Harmonia Mundi


2008 / Le Chant du Monde - Harmonia Mundi


Christophe Marguet Quartet Résistance Poétique


Cela fait déjà quatre CD, et une quinzaine d’années que Christophe Marguet se montre en leader assumé et parfaitement à sa place (il n’en prend pas trop). Discret oui, mais pas effacé. Car de personnalité, il ne manque pas.
Compositeur averti, il signe tous les thèmes de ce nouvel opus, propose des climats évolutifs que ses partenaires développent à leur sens. C’est là que commence le travail de leader : tenir les rênes, pulser le groupe d’une baguette ferme et attentive, au service de la musique. Les cymbales, à ce jeu, ont le beau rôle, légères et incisives.
Bruno Angelini est un compagnon idéal pour ce travail d’orfèvre, toujours là, à point nommé, jamais bavard et d’une délicatesse inouïe.
Le contrebassiste Mauro Gargano répond à ses fonctions rythmiques les plus essentielles, mais il est aussi capable d’apporter un contrepoint majeur au lyrisme de Sébastien Texier (Vers l’automne). Un lyrisme parfois lancinant quoiqu’assumé comme tel. Texier complice du trio des premières heures (milieu des années 90), connaît son Marguet sur le bout des lèvres, ce qui l’autorise à réchauffer l’atmosphère. Et pourtant, singulièrement, les perspectives mélodiques semblent comme insufflées par le batteur/leader. Equilibre étrange.
Lorraine Soliman,
Jazz Magazine, Mars 2008

 



Depuis 1997, nous savons que Christophe Marguet n’est pas seulement l’un des meilleurs batteurs de jazz en France mais aussi un remarquable leader, compositeur et créateur d’atmosphère. Avec ce cinquième album, il franchit une étape supplémentaire, celle d’un artiste sensible, en pleine maturité, qui va chercher au fond de lui des sentiments de sérénité et de plénitude. La révolte, qui a toujours caractérisé sa musique est ici maîtrisée dans un cadre intime : après le cri, l’apaisement, après le questionnement, la compréhension du monde. “Itrane” (qui veut dire “étoiles” en Berbère) n’est pas un hommage à la spiritualité coltranienne mais simplement une réconciliation avec l’âme humaine à travers la beauté magique du cosmos.
La forme musicale idéale a été trouvée en utilisant un quartet acoustique traditionnel (comme chez Coltrane), qui lui permet d’exploiter les possibilités du piano pour la première fois. Ce changement de cap (après deux bouillonnants albums électriques à l’énergie rageuse), s’accompagne aussi d’un changement de personnel avec l’arrivée de fins mélodistes comme Bruno Angelini au piano et Mauro Gargano à la contrebasse.
Le fidèle Sébastien Texier occupe une large place dans l’espace sonore, jouant plus souvent du saxophone alto que de la clarinette. Ses sidérants chorus offrent une large palette de poésie musicale, pouvant atteindre une tension extrême, comme dans les remarquables Deep Soul et Modern
Roots, dédiés respectivement à Henri Texier et à Steve Swallow.
Lionel Eskenazi
Jazzman, Avril 2008

 


Les compagnons de la résistance
En souvenir d’une nuit passée dans le désert, Christophe Marguet a intitulé son nouvel album “Itrane” du mot qui sert, en langue berbère, à désigner les étoiles. Dans le clair-obscur du studio d’enregistrement, notre reporter photographe a assisté à la représentation.
Résistance poétique était le titre donné au premier album enregistré par Christophe Marguet chez label bleu. C’est désormais le nom que porte le quartet qu’il a réuni autour de lui....
...Pour la première fois, le groupe de Christophe Marguet accueille un pianiste, Bruno Angelini, une présence qui marque l’ancrage de ce nouveau quartet dans un territoire plus proche de la tradition du jazz.
A la contrebasse, l’Italien Mauro Gargano, qui impose sa polyvalence talentueuse depuis qu’il est sorti du CNSMDP.
Au saxophone alto, Sébastien Texier, complice depuis plusieurs années de la geste “poétique” du batteur. Lorsqu’il pénétrera en cabine, témoin discret sachant se faufiler entre les paravents et les câbles de micro, Eric Garault saura capter dans des jeux de reflets et de clair-obscur la concentration de ces musiciens à l’œuvre : moments d’introspection et de vigilance aigüe où la musique se trame et prend corps.
Vincent Bessières
Jazzman, Avril 2008


 

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