Théâtre
de Charleville-Mézières
BENITA/PERRUDIN/RABBIA TRIO
DUO PEIRANI PARISIEN
en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières
Tarif plein : 20.50 €- Adhérents CAJ, abonnés : 17.50 €, étudiants, demandeurs d'emploi, -de 18 ans : 12.50 €
Réservations : Théâtre de Charleville-Mézières
tel : 03 24 32 44 50
photo Jean-Baptiste Millot
Michel Benita : contrebasse, effets
Laura Perrudin : voix, harpe, effets
Michele Rabbia : batterie, percussions, effets
Un nouveau trio, qui s’appuie sur les identités de chacun : les poèmes mis en musique par Laura Perraudin, harmoniquement sublimés par sa voix et sa harpe celtique, l’électronique percussive et onirique de Michele Rabbia, la contrebasse mélodique et partageuse de Michel Benita. Une musique hors temps, suspendue et méditative, aux confins du folk et de l’ambient.
Découverte en 2015 avec son premier album Impressions, la jeune harpiste et chanteuse Laura Perrudin a largement séduit, avec son univers à la croisée du jazz, du folk et de la pop. Laura réinvente un monde de correspondances et d’affinités sensorielles. Sa voix cristalline devient un prolongement de son instrument, en s’invitant sur de magnifiques textes.
En janvier 2016, elle est invitée à se produire au New Morning à Paris, en première partie du groupe de Michel Benita. Les affinités musicales apparurent d’emblée évidentes avec ce formidable contrebassiste de jazz. S’intéressant à des musiques cousines folk et électro, Michel Benita a notamment accompagné Erik Truffaz pendant des années.
Le choix d’un troisième acolyte pour démarrer une aventure musicale commune s’est naturellement posé sur le percussionniste italien Michele Rabbia, habitué des productions ECM et véritable architecte sonore de l’instantané. La création originale de ce trio complémentaire est à découvrir absolument !
DUO PEIRANI / PARISIEN
photo ®Jo¦êrg Grosse-Geldermann
Vincent Peirani : accordéon
Emile Parisien : saxophone
Victoires du Jazz
Vincent Peirani : Révélation de l'année 2014
Emile Parisien : Prix Django Reinhardt
(musicien français de l’année) 2014
Vidéo : "Song of Medina (Casbah)
Mon premier a été élu « Révélation de l’année » aux Victoires du Jazz 2014. Mon second a reçu cette même année et aux mêmes Victoires le prix « Artiste de l’année ». Mon premier joue de l’accordéon. Mon second souffle dans un saxophone. Lorsqu’ils se sont rencontrés, Vincent Peirani et Émile Parisien ont créé l’étincelle. De l’étincelle a jailli le feu. Du feu est né un album, Belle Époque. Sur scène, il faut les observer attentivement, scruter l’harmonie qui cimente leur duo. Assis sur son tabouret, son accordéon calé sur son corps, Vincent Peirani ne lâche des yeux son partenaire que pour tendre vers lui une oreille complice. Debout, incliné sur son saxo, les joues gonflées, les lunettes embuées, Émile Parisien se glisse dans les notes de son complice et les projette vers on ne sait où. Il sourit. Et même caché, ce sourire s’entend. Il est le trait d’union fondateur entre ces deux artistes qui jazzent la vie avec ferveur.
"Instruments à vent, option tornade : entre Vincent Peirani et le saxophoniste Emile Parisien, tous deux trentenaires surdoués,
le courant (d'air) passe. Conçu au départ comme un hommage à Sidney Bechet et à l'enfance du jazz, cet album en duo est surtout un grand moment de découverte musicale, d'harmonies imprévisibles, de jeu en liberté et en relief. Les deux hommes retrouvent l'esprit de l'époque où le jazz était une musique joueuse et populaire, à la fois virtuose et légère. Et ils vont plus loin, font valser Fellini et Tati, se prennent pour une fanfare au complet, inventent le free-musette, multiplient les acrobaties et les loopings, sans jamais tourner en rond ni sombrer dans une froide abstraction. Dialogue vif de deux oiseaux rares pendant la saison des amours. ça sent le printemps" S. Deschamps. Les Inrocks
"Vincent Peirani et Emile Parisien ont le même âge (31 ans), le même goût pour l'expérimentation. Dans leur premier disque en duo, un chef-d'oeuvre dans cette formule austère, ils improvisent en se répondant sur deux airs peu connus de Sidney Bechet, sur un autre de Duke Ellington, sur un classique du jazz à l'ancienne, et aussi sur un ragtime de 1909. Une large culture commune, donc. Les quatre autres tremplins à leur création avant-gardiste, ils se les partagent en frères. Tous deux sont en train de renouveler la conception de leur instrument, l'un à l'accordéon, l'autre au soprano, avec une énergie et une invention sans bornes. Et ils sont français. Belle époque, décidément, pour nous." Michel Contat —Télérama
Jazznews mars 2014
Jazzmagazine avril 2014
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