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       Co-production 
         
        Charleville Action Jazz /  
        Théâtre  
        de 
        Charleville-Mézières. 
        
      Tarif plein :19.10€  
      Abonnés Théâtre,  
Adhérents 
      Charleville Action Jazz : 10.80 € 
      Etudiants, - de 18 ans : 8.40€ 
      Demandeurs d'emploi, groupes:  
16.50        €  
       Réservations : Théâtre  
        03 24 32 44 50  
         
       
       
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        Samedi 9 avril 2011  
        20h30 
           
          Théâtre de Charleville-Mézières 
 
          MÉDÉRIC COLLIGNON 
        "Jus de Bocse"    
           
            
        Photo Ph. Levy-Stab  
        Médéric Collignon :  
trompette de poche, bugle, voix  
        Franck Woeste : Fender Rhodes 
        Frédéric Chiffoleau : contrebasse 
        Philippe Gleizes : batterie  
          
           Artiste et formation instrumentale  
        de l'année 2010   
        vidéos et musique sur myspace  
        vidéos sur utube 
          
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                  Médéric  Collignon   
                      photo : Ph Levy-Stab 
                   
                   
                 
                
                  Le parcours de Médéric est à l’image de son talent immense,   dense ... boulimique ! On a le tournis en énumérant les formations, les   expériences, les projets, les compositions… auxquels il a participé. Ce musicien   à l’imagination débordante est passé par quasiment tous les styles possibles   depuis le début de sa carrière : salsa, bal, be-bop, jazz 60’-70’, funk, trash,   New Orleans, R’n’B, jazz contemporain, jazz moderne, ethno-Funk, électronique… 
                  Ce qui impressionne d’abord chez lui c’est son énergie … une masse d’énergie qui   semble être inépuisable. Il suffit de l’avoir vu en concert où d’avoir écouté un   de ses albums pour le savoir. 
  Sur scène, il semble être partout : il décoche   son cornet de poche pour envoyer très haut un phrasé Be-bop, qu’il continue en   vocalises pour soudain laisser place à un groove maîtrisé où sa voix accompagnée   d’effet fait rouler une basse bien sentie, et quand le rythme s’énerve ses doigts   retombent alors sur un clavier korg avec des airs de voltigeuse… 
                   Devant une tellle maîtrise du jeu rythmique, de l'harmonique et de la direction, on a   peu de peine à se rendre compte que Médéric est aussi un brillant compositeur.   Il a (adapté et) réécrit avec talent "Porgy and Bess" pour son "Jus de Bocse",   quartet survitaminé, en y apportant beaucoup de fraicheur et de liberté. Le   résultat est désarmant, sorte d’opéra artificiel et multicolore, dense et   puissant. Avec ce projet Médéric a remporté le prix de la révélation Française   de l’année (prix Frank Ténot) aux Victoires du Jazz 2007. Avec le même quartet,   il a sorti un nouvel album "Shangri-Tunksashi-La" en mars 2010 : un hommage aux années   1968-75 de Miles. 
                  .. 
                 
                
                    
                 
                
                  Après le succès de leur premier album Porgy and Bess   (victoire du jazz 2007), Méderic Collignon et son "Jus de Bocse" s’attaquent à   un autre monument du Jazz : Miles Davis et sa 1ère période électrique. Le groupe   vient d'obtenir la Victoire du Jazz 2010. 
                   
                   
                 
                « Pourquoi "Bitches Brew" et au-delà? 
                    La fin des années   60 se termine avec un goût paradoxal entre conflits d'intérêts et volonté de   paix. Gouvernements et peuples se déchirent […]. La musique a toujours été   miroir des sociétés, quelles qu'elles soient. Les années 68-75 de Miles Davis,   car il s'agit bien de sa musique, sont également témoins des confluences entre   le jazz, le rock, le classique, les sons venus de différents mondes culturels et   l'évolution instrumentale.  
                    J'ai voulu entreprendre une façon d'arranger et   d'interpréter notre époque en injectant mes envies et mes désirs sortis tout   droit de critiques personnelles : la deshumanisation, l'amnésie historique, le   profit maladif... […]La musique et l'art (non polluants) permettent de demeurer   en éveil et proposent des regards et des questions à ses contemporains.  
                     
                    La première époque "électrique" de Miles, croisement de tant d'énergies,   d'audaces, de détermination, de grâce et de beauté pure, me donne   instinctivement l'envie de la comprendre et de la jouer, sur scène comme en   studio, pour la "montrécouter" au public. 
                     
                Produire aujourd'hui cette   manière de jouer la musique avec les outils actuels permet aux auditeurs de   croire encore à la vie, à la danse, à l'air, aux vibrations, aux rires, aux   larmes, à la sueur et au cri, en se laissant "être". »  
                 
                Médéric COLLIGNON  
                 
                   
                 
                  
             
           
         
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        La critique : 
            
        Jazzmagazine/Jazzman Avril 2010 
          
            
          
        
           "... Pour autant, ce qui domine dans l’album est une volonté farouche de donner, de   ne pas s’économiser. Prodigue, comme à son habitude, Médéric Collignon déploie   une ébouriffante étendue de ressources techniques, tant au cornet qu’au micro. Philippe Gleizes (batterie) et Frédéric   Chiffoleau (contrebasse, basse électrique) assurent - c’est le mot -   l’ancrage funk du quartet. Avec Frank Woeste (Fender Rhodes 73   touches), ils font preuve d’une réjouissante maîtrise de la mise en place   rythmique et de ces petits décalages qui font que “ça danse”...." 
          Diane Castellu  
           " ...Un groupe au bouillonnement rythmique imperturbable, une éruption volcanique   sauvage et colorée et un Frank Woeste qui sort du lot en effectuant un travail   considérable au Fender Rhodes, malaxant et triturant les sonorités comme peu de   pianistes savent le faire. Vous l’aurez bien sûr compris, il s’agit d’un disque   incontournable et dores et déjà l’un des plus marquants de l’année 2010 et puis   allez absolument voir ce groupe sur scène afin de recevoir une grande giclée de   lyrisme et de sauvagerie.... " 
            Lionel   Eskenazi  
               
                         "...Décentré certes, mais les idées claires. Quand l'été 2008, j'ai vu (ou plutôt   pris en pleine poire), son concert ahurissant sur l'estrade du Festival du Parc   Floral de Vincennes, plus la moindre équivoque: le phénomène va tout casser. Pas   besoin de se bombarder visionnaire, du reste. Le talent de l'artiste franchit   sans encombres les réticences, les frontières et les genres. Le regard sur la   revue de presse désarçonne. Un article sur deux (au moins) hurle au   "génie". Exagéré? A peine...." 
          Bruno Pfeiffer  
            
            
         
          
          
            
            par Mathieu Laviolette-Slanka 
         
        
          " Ce jeudi-là au Sunside, Médéric Collignon reprenait des   airs de ‘Porgy & Bess’ de Gershwin. Le mot "transe" venait de prendre tout   son sens. 
            A la base de ce concert frisant le délire mystique se trouvait   l’idée que Gershwin, mort en 1937, fut extrêmement moderne dans ses   compositions. Collignon et ses acolytes, sauvages et virtuoses, nous proposèrent   en effet une lecture véritablement nouvelle du jazz, ne pouvant laisser personne   indifférent. En effet, le spectacle dépassa les limites du "simplement musical"   pour toucher à la sensation profonde de chacun. 
            L’atout principal du   spectacle fut bien sûr la musique et l’incroyable interprétation que donna le   quatuor de l’unique comédie musicale (1934) du compositeur. M. Collignon,   offrant tout ce qu’il pouvait sur son cornet de poche, et P. Gleizes à la   batterie ont été plus que bien soutenus par F. Woeste, transfiguré derrière son   Fender Rhodes, et F. Chiffoleau, éloquent à la contrebasse. Le son était net,   fluide et magnifique dans les aigus, rythmé et envoûtant dans les graves. On se   surprenait même à être dans le mouvement depuis plus longtemps qu’on ne le   pensait. Ces garçons-là savent ensorceler un public qui n’est pas forcément   rompu au jazz, preuve de leur générosité autant que de leur maîtrise   artistique. 
            Entre les reprises ont eu lieu quelques moments d’improvisation,   qui tenaient tout simplement du génie. En tant que public bien éduqué, nous   n’avions jamais cassé de fauteuil. Tout simplement parce que nous attendions   peut-être ces moments où la musique dépasse le cadre du raisonnable, du   compréhensible. Et en effet, ce genre de spectacle ne répond plus aux mécanismes   habituels de la réflexion. Il touche directement aux sens, à la primalité, aux   réflexes. Parfois trop peut-être. Pourtant, l’expérience ‘Médéric & Co’ est   une expérience à vivre. Ceux qui ne connaissent pas devraient essayer. Quant à   ceux qui connaissent… ils auront déjà réservé leur place pour le prochain   concert." 
           
             
         
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