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vendredi 28 mai 2021

18h30

THÉÂTRE
CHARLEVILLE-MEZIERES

JOCE MIENNIEL "BABEL"

 


photo : Maria Mosconi

 

Joce Mienniel : Flûte, guimbarde; kalimba
Ashraf Sharif Kahn : Sitar
Iyad Haïmour : Oud, quanoun
Stracho Temelkovski : Mandole, bendir
Joachim Florent : Contrebasse
Antony Gatta : Percussions orientales

vidéo :

tcm

en partenariat avec le Théâtre de Charleville-Mézières

Réservations : Théâtre
03 24 32 44 50

Tarif plein : 21€, Adhérents CAJ, abonnés théâtre : 18€, - de 26 ans, demandeurs d'emploi : 13€
Réservations en ligne :
https://web.digitick.com/babel-concert-theatre-de-charleville-mezieres-nn-28-mai-2021-css5-thcharlevillemezieres-pg101-ri7322473.html

En raison de la crise sanitaire, l’accueil du public se fera dans le respect du protocole établi
par les autorités, ce qui implique horaire avancé à 18h30, pour respecter le couvre-feu, jauge réduite, ( 220 spectateurs)
placement imposé et port du masque.

 

Passionné par la poésie des timbres et par l’héritage culturel des musiques du Monde dites traditionnelles qui métisse nos sociétés contemporaines, Joce Mienniel et ses flûtes de tout genre, instrumenst symboliques communs à de nombreuses cultures, nous invite à un voyage par delà les frontières depuis l’Europe jusqu’en Inde, en passant par le Moyen Orient.
Réunissant autour de lui cinq musiciens traditionnels venant de Syrie, d’Inde, d’Italie, de Macédoine et de France, il nous livre une musique unique et singulière empreinte de couleurs, de parfums et de sonorités riches dans laquelle la rêverie et la contemplation trouvent une place de choix.

 

"Le projet Babel, c’est la réunion de cultures musicales très différentes et sur une même scène, c’est les faire aller les unes vers les autres tout en respectant leur particularité et leur histoire, mais c’est aussi leur faire parler un même langage, universel, dans le respect de la tradition orale, comme une musique née pour être comprise et transmise par tous, allant bien au delà des langues et des frontières.

J’ai imaginé ce disque de telle sorte qu’il puisse être joué par n’importe quel musicien traditionnel sur cette planète, en le transmettant uniquement par l’oral. On partagerait presque alors un langage commun, sur des mélodies qui ne seraient par territorialisées mais qui appartiendraient à un inconscient universel.

Pour faire ce disque je cherchais vraiment des personnes habitées par la poésie et la profondeur musicale plus que des techniciens brillants.

Pour moi la musique est comme une langue. Il est question de tempo, de dynamique et d’intonation. Les musiciens qui m’accompagnent m’ont fait voir la musique différemment avec leurs propres intonations.

Dans nos sociétés très modernes et esthétisées, la musique y est très produite, corrigée. Mais je pense que si l’on corrigeait moins, beaucoup plus de messages passeraient. L’immédiateté et la fraîcheur dans la musique offrent plus de générosité et de naturel.Cet album je l’ai imaginé en jazzman pour avoir le plaisir d’y improviser.La fusion en musique est extrêmement importante car elle permet de faire perdurer les traditions. Certains instruments disparaissent faute de pratique, la transmission s’étiole. Il ne faut pas garder les traditions cachetées mais au contraire les ouvrir au monde. Faire se rencontrer les instruments, les rendre électriques, les faire voyager, fait évoluer la musique."Empreint de poésie, de richesse des timbres et de l’héritage culturel des musiques du monde dites traditionnelles qui métissent nos sociétés contemporaines, ce programme a été écrit et composé autour des flûtes de tout genre.
Instrument symbolique commun à de nombreuses cultures, elle nous invite à un voyage par delà les frontières depuis l’Europe jusqu’en Inde, en passant par le Moyen-Orient.
Réunissant six musiciens sur scène dont la plupart viennent de la musique traditionnelle de Syrie, du Pakistan, d’Italie, ou de Macédoine, cet orchestre plein de lumière et de générosité nous livre une musique unique et singulière empreinte de couleurs, de parfums et de sonorités riches dans laquelle la rêverie et la contemplation trouvent une place de choix.
"

"J’ai abordé la musique étant tout jeune par le jazz et que mon parcours de musicien depuis, est très lié à cette musique. Elle restera d’ailleurs pour toujours l’un des fondements essentiel de mon univers musical et de ma sensibilité d’artiste.

Néanmoins tout mon parcours est aussi très lié à mon instrument qui est la flûte et à l’importance de l’improvisation dans la musique d’une manière générale. Lorsque je suis rentré au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris, c’était en jazz et musiques improvisées, et tout de suite j’ai dû choisir une option parallèlement à mon cursus. Mon choix s’est porté sur la musique indienne. J’ai étudié cette musique pendant deux ans parallèlement au reste et ce fut pour moi une véritable révélation. D’abord par rapport à l’usage nouveau que je pouvais avoir de la flûte, les sonorité « liquides » du bansouri indien que je découvrais, la pratique de la musique modale, mais surtout ça m’a permis de porter un regard nouveau sur les musiques traditionnelles. Je me suis aperçu au fil du temps que j’étais totalement passionné par l’ethnomusicologie. Cela fait près de vingt ans maintenant que j’écoute et que je travaille ce type de musique et ce type de sonorités, elles font désormais partie de moi. Elles sont en grande partie responsable de la personnalité et de la singularité de mon son de flûte. J’y trouve toute mon inspiration. Ce disque est donc le résultat d’une longue réflexion sur ce que je pouvais retranscrire intimement de mes années d’érudition dans ce domaine."

Lire la suite sur le site de France Musique

Joce Mienniel

photo : Maria Mosconi

Flûtiste classique de formation, saxophoniste, compositeur, orchestrateur, producteur, arrangeur et touche-à-tout en électronique musicale.
Premier Prix de Jazz à l'unanimité et avec les félicitations du jury du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris en 2004. 
Membre de l’Orchestre National de Jazz sous la direction de Daniel YVINEC entre 2009 et 2014.
Directeur artistique de la Compagnie DRUGSTORE MALONE.

Le très large spectre de ses influences et activités rend ce musicien définitivement hors normes. Jazz et musiques improvisées, pop, rock, chanson française, musiques du monde, musique classique, sans oublier les compositions pour le petit et le grand écran, Joce MIENNIEL déploie ses talents dans autant d’univers qui font de cet artiste de quarante et un ans un caméléon recherché et estimé. Il se livre avec une égale maestria aux instruments du monde, aux saxophones, aux claviers et à l’exploration électronique, tel un prodigieux créateur d’ambiances.
Le premier disque de l’ONJ “Around Robert WYATT” récompensé par les Victoires du Jazz 2009, lui permet de collaborer avec des artistes  tels que CAMILLE, ARNO, Yael NAÏM, Rokia TRAORÉ, Erik TRUFFAZ, Perry BLAKE ou Daniel DARC. Le second, « Shut up and dance » nominé aux Grammy Awards 2012, sera l’occasion d’une collaboration très forte avec le batteur new-yorkais John HOLLENBECK, puis le dernier en date autour de la musique de PIAZZOLLA, avec Gil GOLDSTEIN.
Membre de l’orchestre de Jean-Marie MACHADO depuis 2006 aux côtés entre autres, de François MERVILLE, Andy SHEPPARD, André MINVIELLE, Gyorgy KORNASOV, Clauss STÖTTER où François THUILLIER.
Dirige depuis 2012 avec Sylvain RIFFLET, l’Ensemble ART SONIC.

En Télévision, il collabore avec Jean-Michel FÊTE sur son second court-métrage, “Lâcher la rampe” commandé par FRANCE 2. En 2006-2007 avec Vincent STORA Il travaille à deux reprises comme orchestrateur et co-compositeur pour "L'amour de Dieu", une production d'ARTE et pour le téléfilm en 3 parties "Les Camarades", une production FRANCE 2. En 2008, Vincent STORA fera de nouveau appel à lui pour orchestrer et diriger la Bande originale symphonique du nouveau téléfilm en 2 parties de Bernard STORA “Elles et moi” produit par FRANCE 2 ainsi que “Le réveillon des bonnes”, téléfilm en 8 parties produit par FRANCE 3.
En Cinéma, c'est avec le court-métrage d'animation anglais "Fish never sleep" de Gaëlle DENIS en 2002, qu'il commence à travailler, film qui remporte la même année le British Award du meilleur court-métrage d'animation. En 2003, il collabore avec la réalisatrice Juliette MARCHAND pour son troisième court-métrage en partenariat avec la chaîne franco-allemande ARTE,  "Le Rosé des Prés". Il retrouve en 2004 la réalisatrice Gaëlle DENIS, pour un nouveau court-métrage "City Paradise", film commandé par la chaîne anglaise CHANNEL 4 et qui remportera 35 prix dans des festivals internationaux dont le Prix Spécial du Jury en 2005 du Festival d'Annecy.
En mars 2002, il travaille sur la création d'une pièce symphonique pour le soliste de Jazz Don BRADEN avec le NNC Symphonic Orchestra de Groningen aux Pays-Bas.
En 2007 "Les 15èmes Rencontres autour du Violoncelle du Festival de Beauvais" lui commande une pièce  de musique contemporaine “Reaching the shore...” pour violoncelle solo, interprétée par François SALQUE et recréée dans le cadre de l’émission “Le cabaret classique de Jean-François ZYGEL” sur FRANCE MUSIQUE.
Il partage depuis plusieurs années avec François SALQUE de nombreux récitals classiques aux côtés de Vincent PEIRANI où Pascal CONTET à l'accordéon.

à suivre...

 

 

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